Pour que chaque entreprise devienne un média efficace

La force tranquille du long-terme 2.0


Aujourd’hui, nul expert ne met plus en doute que la réputation impacte bien plus fortement l’activité et le chiffre d’affaire que tout autre caractéristique d’une entreprise. Que ce soit par sa capacité accrue à recruter et conserver les meilleurs candidats, à emprunter aux meilleurs taux ou à vendre beaucoup plus facilement des produits de qualité égale, l’entreprise à forte réputation prospère là où celle qui néglige cet élément dans sa stratégie bascule. Les exemples peuplent les rayons des librairies et les cauchemars des dirigeants du second type.

L’image de marque crée du désir pour les offres grand public et de la confiance en les offres B2B.

Aussi immatériels soient-ils, ces concepts ne sont ni théoriques ni académiques. Les marques à forte image projettent clairement leurs valeurs et leur vision du monde dans les esprits de leurs clients, leurs employés, leurs investisseurs, les médias et les analystes. Elles galvanisent et fédèrent ces publics autour de projets dépassant de loin les relations commerciales, créant au passage espoirs et attentes. Les faillites de réputation surviennent lorsque les faits et comportements s’éloignent de la promesse faite par la marque corporate et les leaders de chaque niche, chaque secteur et chaque industrie prennent soin de promouvoir leur actualité au moins autant que leurs produits pour faire jour après jour la preuve de leur adhérence tangible à la philosophie que promeut leur image. Leurs relations presse, leurs relations publics, leurs newsrooms et leur brand content sont pensés et gérés dans ce but unique et pas une décision stratégique n’est prise sans une pensée claire pour ces éléments concrets.

Le référencement alimente l’activité. Les médias sociaux construisent des relations. Le mailing consolide la loyauté.

Toutes ces tactiques se conçoivent dans la durée et la cohérence. Toute stratégie exige du temps. Comme les gouvernements et les investisseurs, les marques peuvent sacrifier le long terme à l’opportunisme et la mode. Elles peuvent acheter de l’influence virtuelle instantanée ou construire la leur durablement. Elles peuvent sautiller de jeu-concours en promo sur Facebook pendant que leur mailings arrosent au jet le plus large ou devenir chaque jour plus visibles, plus focalisées et plus solides. Elles peuvent optimiser au pour-cent près les techniques d’infiltration de leur communication unilatérale dans le but de déjouer les barrières mises en place par leurs victimes pour s’en protéger ou bien écouter pour apporter aide et valeur dans leurs interactions.

La force tranquille du long-terme 2.0 réside dans sa capacité inégalée à transformer les parasites en symbiotes. Vous, qui avez lu jusqu’ici, quelle approche allez-vous choisir ?

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